Dépassé, le business plan ? Cela fait déjà plusieurs années qu’on l’enterre, parce qu’il serait moins « agile » que des approches plus récentes, comme SynOpp. Car un business plan est fatalement faux et prend énormément de temps à concevoir, c'est vrai. Mais le business plan est toujours bel et bien là. Notamment parce que nous n'avons toujours pas trouvé mieux dans un certain nombre de situations. Alors mieux vaut apprendre à la rédiger vite et bien…

Première étape : comprendre pourquoi on le fait

On pense souvent qu’un « BP » n’est utile que lorsqu’on cherche des financements. Il sert évidemment à convaincre des investisseurs, mais pas seulement ! L’executive summary (les deux pages qui le résument) sont très utiles pour prendre du recul sur son projet. Les projections financières vont vous servir à piloter l’entreprise à ses débuts (êtes-vous dans les clous, en retard ?). Comprendre l’utilité de ce document va vous aider à mieux le réaliser.

Deuxième étape : dégager le plan

Business plan devrait en réalité s’écrire business planS. Car ce n’est pas une simulation que vous allez faire, mais au moins trois. Et pas un document unique, mais plusieurs adaptations qui vont différer selon la personne à qui vous le présenterez. Mais pas de panique : la base reste la même. Et en incluant toutes les informations qui sont attendues dans ce genre de document, vous serez paré à toutes les éventualités.

Troisième étape : soigner les prévisions financières

Les projections financières constituent à la fois le cœur du document (c’est bien là que l’entrepreneur est attendu au tournant…), et sans doute l’étape la plus délicate lorsqu’on démarre son projet. Comment estimer sérieusement ses revenus dans 3 mois ou 3 ans ? Comment procéder pour estimer sa capacité d’autofinancement et établir des scénarios crédibles ? 
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