Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) servent à analyser le résultat d’une entreprise en le divisant en indicateurs. Ces derniers permettent de mettre en relief des informations importantes sur l’activité de l’entreprise, la formation de son bénéfice ou la création de son déficit.

Les SIG pour quoi faire ?

Les soldes intermédiaires de gestion permettent de mieux comprendre la gestion de l’entreprise et d’interpréter la construction du résultat en ayant recours à des indicateurs clés comme l’excédent brut d’exploitation (EBE), la marge commerciale ou encore le résultat d’exploitation. En outre, les SIG sont utiles pour distinguer les éléments en rapport avec l’investissement et le financement (poids de l’endettement), ceux liés à la production (identifier l’activité normale de l’entreprise) ou encore les éléments présentant un caractère exceptionnel. Enfin, on utilise ces indicateurs pour comparer les chiffres clés de l’entreprise aux statistiques de son secteur ou à celles de ses concurrents. 

Comment sont calculés les SIG ?

Les soldes intermédiaires de gestion sont représentés dans un tableau dans lequel on calcule étape après étape les indicateurs dans l’ordre suivant : la production de l’exercice, la marge commerciale, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation (EBE), le résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel et le résultat de l’exercice. Le tableau des soldes intermédiaires de gestion permet aux dirigeants d’obtenir des tableaux de bord ou de suivi, d’améliorer leur gestion et d’optimiser la rentabilité de leur entreprise. Grâce à ces premiers indicateurs, il est possible de mieux piloter son entreprise. Par exemple, un EBE positif signifie que l'entreprise vend ses produits ou services plus cher qu'ils ne lui coûtent à produire.

Définition des indicateurs

La marge commerciale est adoptée par les entreprises de négoce tandis que la production de l’exercice est utilisée pour les activités de production ou de construction par exemple. La valeur ajoutée mesure la richesse brute créée par l’entreprise. Elle est ensuite répartie entre les facteurs de production et l’Etat (impôts, taxes). L’EBE représente le flux potentiel de trésorerie généré par l’exploitation de l’entreprise. Il lui permet de se financer, de rémunérer les banques, les actionnaires et de régler un éventuel impôt sur les bénéfices. Le résultat d’exploitation évalue la capacité de l’entreprise à dégager des ressources grâce à son activité. Enfin, le résultat net de l’exercice caractérise l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise au cours d’une période considérée.
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